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Attendue depuis octobre 2023, cette signature, enregistrée vendredi 17 janvier à Oulan-Bator, concrétise un investissement présenté par Paris comme important pour l’approvisionnement des centrales françaises.

Claude Imauven, PDG par intérim de la société Orano (à droite), lors de la réception par Emmanuel Macron de son homologue mongol, Ukhnaagiin Khürelsükh, (au second plan à gauche) au palais de l'Elysée, à Paris, le 12 octobre 2023.

Le groupe public français Orano (ex-Areva) a signé, vendredi 17 janvier à Oulan-Bator, un accord pour l’exploitation d’une vaste mine d’uranium avec la Mongolie, un investissement présenté par Paris comme important pour l’approvisionnement des centrales françaises.

L’accord a notamment été signé par le ministre français délégué chargé du commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, et par le directeur général d’Orano, Nicolas Maes, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse. « C’est un contrat important en matière de souveraineté énergétique et d’autonomie stratégique », ont déclaré à l’AFP les services de Laurent Saint-Martin. Cet accord « concrétise l’ambition française de sécurisation, pour les prochaines décennies, de son approvisionnement en uranium », ont-il par ailleurs fait savoir dans un communiqué.

Cette signature se faisait attendre depuis octobre 2023, lorsque le protocole d’accord sur l’exploitation de ce site avait été paraphé en France lors d’une visite d’Etat du président mongol Ukhnaagiin Khürelsükh.

Un gisement « majeur »

Les discussions avaient commencé entre Orano et le gouvernement mongol il y a plus de deux ans. Les détails de l’accord final, qui n’ont pas été dévoilés dans l’immédiat, devraient être connus vendredi dans la journée.

Selon un communiqué du gouvernement mongol cité par la presse et diffusé en 2024, l’accord prévoyait un investissement total de 1,6 milliard de dollars (1,55 milliard d’euros) avec une mise initiale de 500 millions et une première production effective en 2027.

D’après Orano, ce gisement d’uranium de Zürkh-Ovoo (ou Zuuvch-Ovoo), découvert par les géologues de l’entreprise dans le sud-ouest de la Mongolie, est « majeur ». Il possède environ 90 000 tonnes de ressources et devrait être exploité sur trois décennies. D’après les estimations, la production de ce futur site devrait être d’environ 2 500 tonnes par an.

Pour donner un ordre de grandeur, c’est environ un quart de la consommation annuelle du parc nucléaire français. Point important toutefois : l’uranium extrait ne sera pas uniquement dirigé vers la France, Orano ayant d’autres clients qu’EDF, l’exploitant des centrales françaises.

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Pour la France, assurer la fourniture en uranium des centrales françaises par une entreprise nationale, Orano, détenue à 90 % par l’Etat, est crucial, car cela permet de sécuriser les approvisionnements. Ce projet franco-mongol est développé depuis plusieurs années par Badrakh Energy, la coentreprise entre Orano et l’entreprise publique mongole MonAtom.

Le Monde avec AFP

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