A l’heure où l’Etat américain gèle son aide internationale au développement et se retire financièrement de grandes organisations, en particulier celles ayant une action humanitaire telles que l’Organisation mondiale de la santé et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, une musique dissonante se fait entendre chez certains milliardaires. Au sein de la galaxie Bezos, par exemple, tout le monde ne semble pas être sur la même longueur d’onde.

Si le fondateur d’Amazon s’est rapproché de l’administration Trump, son ex-épouse, Mackenzie Scott, poursuit ses contributions à des causes sociales prônant la diversité. Quant à Jackie et Miguel Bezos – les parents de Jeff et ses premiers investisseurs –, ils n’ont pas renoncé à leur engagement pour l’Unicef.

A l’occasion du sommet diplomatique Nutrition pour la croissance, qui se tient jusqu’à vendredi 28 mars à Paris, l’agence onusienne a dévoilé avoir reçu de la Bezos Family Foundation la somme exceptionnelle de 500 millions de dollars, en vue de financer le fonds pour la nutrition infantile.

« C’est de loin l’investissement le plus important que nous ayons jamais reçu de la part d’une famille », explique Carla Haddad Mardini, directrice des dons privés et des partenariats à l’Unicef, espérant que ce geste attirera d’autres donateurs. L’objectif du fonds étant d’atteindre 1 milliard de dollars pour lutter contre la sous-nutrition infantile et la malnutrition dans plus de 60 pays.

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