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Chronique

auteur

Jézabel Couppey-Soubeyran

Economiste

Le président des Etats-Unis joue avec les nerfs des marchés, certains l’accusant de manipulation de cours. Le risque est désormais l’explosion de la bulle. Car les digues censées protéger la finance ne semblent pas avoir été suffisamment renforcées depuis la crise de 2007-2008, déplore l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran dans sa chronique.

Publié aujourd’hui à 05h30 Temps de Lecture 4 min.

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En couverture de son édition du 21 avril, le magazine américain The New Yorker parodiait astucieusement une scène culte du film Le Dictateur, de Charlie Chaplin (1940). On y voit un Donald Trump en train de souffler dans un ballon globe, le faire tournoyer sur son pouce, rebondir sur son fessier, avant qu’il ne lui explose à la figure. Ce globe symbolise sans nul doute l’économie mondiale que le président des Etats-Unis pense pouvoir soumettre au jeu de sa politique douanière.

On peut y voir aussi la finance mondiale avec laquelle Trump joue, dans sa grande désinvolture, au rythme des hausses et des retours en arrière de ses droits de douane. A l’issue du week-end pascal, l’administration américaine a multiplié les déclarations visant à apaiser les esprits. Pour beaucoup, c’était là le signe que les marchés financiers avaient sonné la fin de la partie ! Le globe financier est-il une solide force de rappel ou, au contraire, une énorme bulle au bord de l’explosion ?

Que le mouvement soit orchestré ou pas, les indices boursiers ont, ces derniers temps, évolué au rythme des déclarations de la Maison Blanche. A chaque annonce d’augmentation des tarifs douaniers, les principales places boursières ont plongé ; à chaque annonce de pause ou de recul, elles ont repris des couleurs. Quand les droits de douane augmentent, les investisseurs sur les marchés financiers s’attendent à ce que le commerce mondial et l’activité économique dans son ensemble reculent et révisent à la baisse leurs anticipations de rendements : ils allègent ou réallouent leur portefeuille, il y a alors plus de vendeurs que d’acheteurs sur le marché, ce qui fait baisser le prix des valeurs et des secteurs les plus concernés.

A la bourse de New York, le 14 avril 2025.

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