Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
L’agence américaine S&P a maintenu, vendredi 30 mai, la note AA− accordée à la dette française. Un répit bienvenu pour François Bayrou, en pleine préparation d’un budget plus compliqué que jamais.
Article réservé aux abonnés
Une bouffée d’oxygène avant d’attaquer l’Himalaya budgétaire, selon l’image chère à François Bayrou. Alors qu’il cherche 40 milliards d’euros pour boucler le prochain budget, le premier ministre a obtenu un peu de répit, vendredi 30 mai, sur le front financier. La société américaine Standard & Poor’s (S&P) a décidé de maintenir pour le moment la note AA− accordée à la dette française, l’équivalent d’un 16,5 sur 20, sans faire de commentaire. Le pays échappe ainsi à une dégradation humiliante, et garde son « double A » chez S&P comme chez Moody’s et Fitch, les deux autres grandes agences de notation mondiales.
Le maintien du « double A » français n’était pas tout à fait acquis. Première agence à avoir privé en 2012 la France de son « triple A », la meilleure note possible, S&P a en effet ouvert la voie fin février à une nouvelle rétrogradation marquante. Ses experts ont alors maintenu la note « AA− » mais en l’assortissant d’une « perspective négative ». En clair, ils peuvent abaisser la note française à tout moment si la situation ne s’améliore pas de façon sensible.
Une lourde menace. Les règles de gestion de certains fonds de placement limitent voire interdisent la détention d’obligations d’Etat ne bénéficiant pas d’un « double A », symbole de grande solidité financière. En ravalant la France dans la catégorie « simple A », S&P aurait donc amené une partie des investisseurs à ne plus acheter de dette tricolore, et à revendre les titres qu’ils détiennent. Cela aurait contraint l’Etat à payer des intérêts plus élevés pour placer sa dette. Le risque paraissait d’autant moins négligeable que depuis l’avertissement de février, le redressement des finances bleu-blanc-rouge n’a pas connu d’avancée significative.
Il vous reste 70.73% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptesParce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.