« La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international », a déclaré le président chinois, lors d’une rencontre à Pékin avec le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.

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Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, a rencontré le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à Pékin, le 11 avril 2025. - ANDRES MARTINEZ CASARES / AP
Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, a rencontré le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à Pékin, le 11 avril 2025. ANDRES MARTINEZ CASARES / AP

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Le dollar continue sa chute face à l’euro

En souffrance face aux politiques de Donald Trump, dont les incessants revirements sapent la crédibilité américaine auprès des acteurs du marché des changes, le dollar continue de baisser vendredi.

Depuis un mois, la monnaie américaine, longtemps vue comme un actif de confiance, a perdu près de 4,50 % par rapport à la monnaie unique européenne. Vendredi, il continuait de chuter, perdant 1,18 % à 1,1326 dollar pour un euro vers 9 h 20 (heure de Paris).

Les monnaies refuge, comme le franc suisse (+ 0,66 % à 1,2216 dollar) et le yen (+ 0,81 % à 143 yens pour un dollar), montaient fortement dans ce contexte.

Bonjour novice,

Un contrat à terme – ou future, en anglais – est un engagement juridiquement contraignant d’acheter ou de vendre un actif (matière première, devise, produit financier) à un prix fixé aujourd’hui, pour une livraison à une date ultérieure. Il s’agit d’un outil-clé de gestion des risques liés à la volatilité mondiale des valeurs et un instrument financier précieux pour anticiper les tendances à venir en Bourse : le prix auquel s’échange un contrat à terme reflète les attentes des investisseurs sur l’évolution future d’un actif.

Par exemple, pour un producteur de blé, la récolte a lieu en été mais les ventes se font à l’automne. Si le cours du blé est à 1 200 dollars la tonne, il peut choisir de vendre dès maintenant, grâce à un contrat à terme, au prix actuel, par crainte d’une baisse des prix dans les mois suivants.

Ce vendredi, avant l’ouverture, les contrats à terme sur les principaux indices boursiers des marchés européens prenaient environ 1 %. Cela montre que les investisseurs s’attendent à une journée dans le vert.

Les Décodeurs ont élaboré un lexique pour mieux saisir les enjeux économiques des hausses des droits de douane décrétées par Donald Trump, que vous pouvez retrouver ci-dessous :

Taïwan en première ligne pour négocier les droits de douane avec les Etats-Unis

« Taïwan figure sur la première liste de négociation du gouvernement américain », a annoncé vendredi le président taïwanais, Lai Ching-te, lors d’un rassemblement de fabricants de machines et d’équipements, alors que l’île cherche à protéger ses exportateurs d’un droit de douane de 32 %. « Le gouvernement sera bien préparé à négocier avec les Etats-Unis afin de garantir nos intérêts nationaux et de protéger le développement futur de l’industrie. »

Lai a déclaré que Taïwan avait reçu une réponse positive aux contre-mesures et aux plans que Taipei avait envoyés à Washington. Taïwan est actuellement soumis à des droits de douane de 10 % et ses négociateurs s’efforceront de conclure un accord avec Washington pour que les prélèvements soient nuls, a déclaré M. Lai.

Les Bourses européennes ouvrent en hausse

Après une semaine de fluctuations liées à la guerre commerciale, dans les premiers échanges vendredi, vers 9 h 05, la Bourse de Paris prenait 0,87 % ; Francfort, 0,91 % ; Londres, 0,69 % ; Milan, 0,60 %.

Xi Jinping appelle la Chine et l’Union européenne à « résister ensemble à toute coercition unilatérale »

« La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international, et résister ensemble à toute coercition unilatérale », a déclaré le président chinois, Xi Jinping, lors d’une rencontre à Pékin avec le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.

« L’Espagne et l’Europe ont un déficit commercial important avec la Chine, que nous devons nous efforcer de rectifier, et nous ne devons pas laisser les tensions commerciales entraver le potentiel de croissance des relations (…) entre la Chine et l’UE », a déclaré, de son côté, le chef du gouvernement espagnol.

Sur Le Monde aujourd’hui

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Les Bourses européennes attendues en petite hausse à l’ouverture

Les Bourses européennes devraient ouvrir en petite hausse vendredi, sur un marché reprenant son souffle au terme d’une semaine de montagnes russes, en raison de la guerre commerciale voulue par Donald Trump.

Les contrats à terme sur le CAC 40 prenaient 1,06 % une quarantaine de minutes avant le début de la séance. La veille, l’indice vedette parisien avait fini à + 3,83 %, à 7 126,02 points. Les autres indices européens devraient aussi grimper, à l’image de ceux de Francfort (+ 1,04 %), de Londres (+ 1,01 %) et de Milan (+ 1,04 %).

En France, une croissance à 0,7 % est « possible », mais à risque, estime Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes

La nouvelle prévision gouvernementale d’une croissance économique de 0,7 % en 2025 en France est « possible », mais pourrait être « peut-être légèrement inférieure » en raison des fortes incertitudes liées au conflit commercial déclenché par les Etats-Unis, a estimé vendredi le premier président de la Cour des comptes.

Pierre Moscovici, également président du Haut Conseil des finances publiques (HCFP), a fait savoir sur France 2 que cet organisme donnerait son avis « la semaine prochaine » sur cette prévision de croissance du gouvernement, abaissée mercredi de 0,9 % à 0,7 % en raison des incertitudes autour des droits de douane américains.

« Je pense qu’en réalité, en baissant la prévision de 0,9 à 0,7, le ministère de l’économie a déjà enregistré des effets négatifs qui préexistaient à la guerre commerciale », a déclaré Pierre Moscovici. « Mais je me demande si on a bien intégré dans ce chiffre tous les risques qui sont devant nous », a-t-il ajouté, estimant que cette croissance pourrait être « encore légèrement inférieure » si la guerre commerciale « produisait beaucoup d’incertitudes ».

« On peut espérer 0,7, dirais-je aujourd’hui, mais disons que le consensus des économistes est plutôt à 0,6, et certains sont à 0,5 » %, a-t-il conclu.

Le premier ministre espagnol reçu en Chine sur fond d’instabilité des marchés mondiaux

Le président chinois, Xi Jinping, a reçu vendredi à Pékin le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, une visite qui vise notamment à trouver de nouveaux marchés et investisseurs pour l’Espagne, a annoncé l’agence de presse officielle Chine nouvelle.

Cette visite, la troisième du dirigeant socialiste en Chine en deux ans, a lieu à un moment où l’Union européenne (UE) est confrontée à la tempête provoquée par la campagne de droits de douane américains, qui a plongé les marchés mondiaux dans l’instabilité.

Le président chinois, Xi Jinping, et le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à Pékin, vendredi 11 avril 2025.
Le président chinois, Xi Jinping, et le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à Pékin, vendredi 11 avril 2025.

L’Espagne enregistre un fort déséquilibre commercial avec la Chine, qui est son quatrième partenaire commercial, et à qui elle achète l’équivalent de 45 milliards d’euros de marchandises, pour seulement environ 7,4 milliards d’exportations.

Avant sa visite en Chine, Pedro Sanchez se trouvait cette semaine au Vietnam, où il a signé mercredi une déclaration conjointe avec son homologue vietnamien, Pham Minh Chinh, visant à élever les liens des deux pays à un niveau de partenariat stratégique global.

Pour Emmanuel Macron, la suspension des tarifs américains est une « pause fragile », et l’Europe doit « mobiliser tous les leviers disponibles » pour se protéger

Si la suspension pour trois mois d’une grande partie des surtaxes à l’importation américaine est « une porte ouverte à la négociation », elle signifie aussi « quatre-vingt-dix jours d’incertitude pour toutes nos entreprises », a souligné le chef de l’Etat, évoquant une « pause fragile ». « Les droits de 25 % sur l’acier, l’aluminium et l’automobile et les tarifs à 10 % sur tous les autres produits sont toujours là », note-t-il par ailleurs.

« L’Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires et mobiliser tous les leviers disponibles pour se protéger, aussi pour éviter que des flux de pays tiers ne viennent déséquilibrer notre marché », ajoute le président sur X, appelant la Commission européenne et la France à « défend[re] [leurs] intérêts avec fermeté ». « Avec les Européens, nous ferons tout pour protéger nos entreprises et nos filières, tout pour affirmer notre souveraineté économique, tout pour garantir l’avenir de nos emplois », conclut-il.

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Droits de douane : entre les Etats-Unis et l’Europe, une mini-trêve pour conclure une valse à contretemps

Par Virginie Malingre

Dans l’affrontement qui les oppose à Donald Trump au sujet des droits de douane, les Européens semblent toujours avoir un train de retard. Quand le président américain aligne les annonces à toute vitesse, Paris, Berlin, Rome et les autres doivent en effet d’abord s’entendre, avant que la Commission européenne, compétente en matière de commerce, puisse avancer ses pions. Et, pour un peu que la Maison Blanche fasse soudainement marche arrière, l’Union européenne (UE) peut vite se retrouver à contretemps, obligée d’ajuster dans l’urgence sa stratégie, au risque d’en brouiller la lisibilité.

Donald Trump menace le Mexique de nouveaux droits de douane sur fond de tensions au sujet de l’eau

« Le Mexique vole l’eau des agriculteurs texans », a dénoncé jeudi sur sa plateforme, Truth Social, Donald Trump, qui agite la menace de nouveaux droits de douane et de sanctions contre son voisin.

Le président américain accuse Mexico de violer un traité bilatéral signé en 1944 prévoyant que les Etats-Unis partagent les eaux du fleuve Colorado avec le Mexique, qui, en échange, leur transfère l’eau du fleuve Rio Grande, deux cours d’eau qui longent en partie la frontière entre les deux pays.

« Nous continuerons de renforcer les conséquences, y compris par les droits de douane, et peut-être même par des sanctions, jusqu’à ce que le Mexique honore le traité », a écrit Donald Trump.

Le Mexique, qui souffre depuis vingt ans de sécheresse, a contracté une importante dette de livraisons d’eau envers son voisin américain. Donald Trump fustige le manque d’eau destinée notamment aux agriculteurs du Texas, qui craignent pour l’avenir du coton, des agrumes et d’autres cultures.

Les Etats-Unis avaient déjà annoncé à la fin de mars une restriction de l’alimentation en eau pour le Mexique, ouvrant un nouveau front contre leur voisin du sud après les droits de douane et l’immigration clandestine. La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, avait estimé, au cours du mois dernier, que le problème venait notamment du fait qu’il y avait « moins d’eau » dans le lit du Rio Grande.

En 2020, cette guerre des eaux avait provoqué une violente opposition. Les agriculteurs de l’Etat de Chihuahua (Nord) avaient pris d’assaut le barrage de La Boquilla pour empêcher le gouvernement de l’utiliser pour approvisionner les Etats-Unis. L’affrontement entre les manifestants et la garde nationale mexicaine avait fait un mort.

La Bourse de Tokyo chute de 5 % à l’ouverture, Séoul lâche 1,5 %

L’incertitude liée à la politique douanière de Donald Trump affole toujours les marchés. Après s’être envolés la veille, enthousiasmés par le revirement de Washington sur une partie des droits de douane, les places asiatiques ont rechuté à l’ouverture, vendredi matin : à Tokyo, l’indice vedette Nikkei dégringolait de 5,07 % à 32 860 points à 2 h 10, heure de Paris. A la Bourse de Séoul, l’indice Kospi décrochait, lui, de 1,52 %.

L’UE pourrait taxer les géants de la technologie en cas d’échec des négociations avec les Etats-Unis, assure Ursula von der Leyen au « Financial Times »

L’Union européenne est disposée à déployer des mesures commerciales d’une ampleur sans précédent et pourrait imposer des droits de douane aux entreprises américaines du numérique si les négociations commerciales avec le président américain, Donald Trump, venaient à échouer, a déclaré jeudi au quotidien économique britannique Financial Times la présidente de la Commission européenne.

Bruxelles entend en effet obtenir auprès de Washington un accord commercial « complètement équilibré » lors de la pause de quatre-vingt-dix jours pour les surtaxes douanières annoncée mercredi par Donald Trump, a dit Ursula von der Leyen, selon les propos rapportés par le journal.

Wall Street termine en nette baisse, fébrile quant aux incertitudes commerciales

La Bourse de New York a terminé en nette baisse, plombée par les craintes d’escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington et par les incertitudes après la pause pour certains droits de douane décidée la veille par Donald Trump. Le Dow Jones a perdu 2,50 %, l’indice Nasdaq a reculé de 4,31 % et l’indice élargi S&P 500 de 3,46 %.

L’essentiel du jeudi 10 avril, à 21 heures

  • Le gouvernement américain a annoncé, jeudi, que sa surtaxe sur les produits chinois était désormais de 145 %, douchant une partie des espoirs de désescalade dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.
  • De leurs côtés, les autorités chinoises ont continué à tenir tête à Washington, promettant de « se battre jusqu’au bout » tout en se montrant disposées à rechercher un compromis. Dans l’attente d’un éventuel accord, Pékin a annoncé réduire le nombre de films américains diffusés sur son territoire.
  • L’Union européenne va suspendre sa riposte aux droits de douane de Donald Trump pour quatre-vingt-dix jours afin de « donner une chance aux négociations », a annoncé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, après la décision du président américain, la veille, d’une suspension pour trois mois d’une grande partie des surtaxes à l’importation imposées à des dizaines de pays et de partenaires.
  • Les pays de l’Asean, le bloc régional regroupant dix pays d’Asie du sud-est, se sont engagés à « ne pas prendre de mesures de rétorsion » contre les Etats-Unis, tandis que le Canada a confirmé la tenue de négociations entre Ottawa et Washington après les élections fédérales canadiennes, prévues le 28 avril. Selon Donald Trump, plus de 75 pays se sont déjà manifestés pour négocier avec les Etats-Unis.
  • Le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a assuré que le taux universel plancher de 10 % entré en vigueur samedi serait a priori maintenu. Il a estimé que Washington devait « créer la pression suffisante » sur ses partenaires pour rapatrier des activités industrielles aux Etats-Unis.
  • La politique commerciale du président américain a encore accaparé les marchés jeudi : Wall Street, le pétrole et le dollar dévissent, sur fond d’inquiétudes sur l’économie mondiale, tandis que les marchés asiatiques et européens ont rebondi à la suite de la spectaculaire volte-face de Donald Trump mercredi (+ 9 % à Tokyo, + 4,53 % à Francfort, + 3,83 % à Paris). L’or, considéré comme la valeur refuge par excellence, a dépassé un nouveau record, jeudi.
  • Des élus démocrates soupçonnent Donald Trump d’avoir manipulé la Bourse pour permettre à des proches de s’enrichir, notant que le président américain avait encouragé, mercredi, à acheter des actions juste avant son revirement sur les droits de douane, qui a fait flamber Wall Street. Une enquête est réclamée sur de possibles délits d’initié.

Donald Trump affirme que l’Union européenne a été « très intelligente » dans sa réponse aux droits de douane

Donald Trump a affirmé que l’Union européenne (UE) avait été « très intelligente » en décidant jeudi de suspendre de quatre-vingt-dix jours sa riposte aux droits de douane américains, au lendemain d’une décision similaire du président américain sur l’application de ces tarifs douaniers.

« Ils étaient prêts à annoncer des représailles, et puis ils ont appris ce qu’on avait fait en ce qui concerne la Chine et d’autres (…) et ils se sont dits “vous savez quoi, on va se retenir un petit peu” », a déclaré le président américain au cours d’une réunion de son gouvernement, répétant que l’UE avait été « conçue dans le but de tirer profit des Etats-Unis ».

Rien « d’anormal » sur les marchés, selon le secrétaire au Trésor américain, malgré la chute continue des indices

Il n’y a rien « d’anormal » concernant les forts mouvements observés sur les marchés financiers ces dernières semaines, a estimé jeudi, lors d’une réunion du cabinet, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, qui estime que « le ratio n’est pas mauvais » entre les chutes et la forte hausse de mercredi.

Persuadé que les partenaires commerciaux « nous feront leurs meilleures offres » pour éviter de voir leurs droits de douane dépasser 10 %, M. Bessent a estimé que « nous aurons une grosse certitude sur le sujet dans quatre-vingt-dix jours », qui apaisera les marchés, sur lesquels il « ne voi[t] rien d’inhabituel aujourd’hui ».

La « transition » aura un « coût », prévient Donald Trump

Donald Trump a affirmé jeudi que la « transition » liée à sa politique de droits de douane, particulièrement agressive envers la Chine, aurait un « coût » et poserait « des problèmes », « mais en fin de compte, ça sera une bonne chose », a estimé le président américain au cours d’une réunion de son gouvernement à la Maison Blanche, alors que Wall Street est en nette chute.

Bonsoir,

En annonçant que sa surtaxe sur les produits chinois était désormais de 145 %, l’exécutif américain a douché une partie des espoirs de désescalade dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Les marchés américains, qui avaient ouvert dans le rouge, se sont enfoncés après cette annonce. Le pétrole et le dollar reculent aussi nettement face aux craintes de ralentissement sévère de l’activité.

Mercredi, le président américain avait opéré un revirement spectaculaire en concentrant toutes ses flèches sur la Chine et en offrant un peu de répit aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis. Ceux-ci restent toutefois toujours visés depuis samedi par 10 % de droits de douane additionnels sur leurs exportations vers la première puissance mondiale.

Face à la détermination de Pékin à rendre quasiment coup pour coup, le chef de l’Etat avait annoncé mercredi que la surtaxe sur les produits chinois serait désormais de 125 %. La Maison Blanche a précisé jeudi, dans un décret présidentiel, que cela la porterait en fait à 145 %, en tenant compte d’autres droits de douane – de 20 % – mis en place par Donald Trump pour punir la Chine d’héberger sur son sol des ateliers jouant un rôle dans la production de fentanyl, un opioïde à l’origine d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis. Autres subtilités : cette surtaxe touchera la majorité des produits chinois, mais pas tous (les semi-conducteurs sont exemptés par exemple), et arrive en supplément des droits de douane qui existaient avant le retour du milliardaire républicain à la Maison Blanche.

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