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« L’hyperpuissance automobile chinoise ». Pour des raisons liées au relief, au climat ou au niveau de vie modeste, les véhicules à essence restent majoritaires sur une grande partie du territoire chinois.
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Il suffit d’une heure trente en train rapide de Pékin pour accéder à une autre Chine, à la fois agricole et industrielle. A Lingyuan, dans la province du Liaoning, les hauts fourneaux et les centrales à charbon sont encerclés de serres familiales, dont les tulipes à large fleur et les lys orientaux se vendent à travers tout le pays.
Sur les principaux boulevards, la propagande célèbre une ville « douce, sûre, propre et belle ». Des panneaux publicitaires vantent un fabricant de ciment et des forfaits 5G. Aucune réclame à l’horizon pour le nouveau SUV de Xpeng, encore moins pour la dernière version du Model Y de Tesla. Et, de fait, presque aucune voiture électrique ne semble circuler dans cette ville de 224 000 habitants, rien parmi la flotte de taxis assurant, pour 20 yuans (2,40 euros), la navette jusqu’à la gare TGV de Niuheliang. La principale station-service Sinopec de la ville n’a d’ailleurs aucune borne de recharge à proposer.
Certes, l’économie locale n’est pas franchement propice à une avalanche de nouvelles voitures, a fortiori électriques. En décembre 2024, la principale aciérie de Lingyuan, dont le chiffre d’affaires avait chuté d’un tiers en trois ans, a été rachetée par le géant étatique Ansteel, qui a aussitôt licencié 500 des 7 200 salariés. L’horticulture fait face, quant à elle, à une surproduction, et la municipalité lui cherche en urgence de nouveaux débouchés, notamment grâce à des jumelages avec des sites touristiques.
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