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Ces « plans de sobriété hydrique », présentés jeudi à Bercy, couvrent « l’hébergement touristique et la restauration », « les sports et activités de pleine nature » et « les espaces de loisirs, d’attractions et culturels ».

Des touristes profitent de la piscine du camping Le Front de mer à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), le 8 juin 2023.

Nomination d’un « référent eau », meilleur suivi des consommations, sensibilisation du public : les acteurs du tourisme ont présenté, jeudi 24 avril, à Bercy leurs plans d’action pour économiser l’eau et contribuer à l’objectif national de réduction de 10 % des prélèvements d’eau d’ici à 2030. Ces « plans de sobriété hydrique » couvrent trois secteurs : « l’hébergement touristique et la restauration » ; « les sports et activités de pleine nature » ; « les espaces de loisirs, d’attractions et culturels », détaille un communiqué du ministère du tourisme.

Ces feuilles de route portées par dix fédérations professionnelles listent des engagements comme l’intégration des entreprises aux instances locales de gestion de l’eau, la création d’un observatoire de la gestion de l’eau, la mise en place d’outil de suivi des indicateurs-clés (consommation, alertes de fuites, etc.) ou la création d’outils de sensibilisation (manuel des écogestes, fiches actions…). Elles s’inscrivent dans le cadre du plan Eau, lancé il y a deux ans par Emmanuel Macron, qui vise à réduire de 10 % les prélèvements en eau du pays d’ici à 2030.

Selon une étude de la direction générale des entreprises présentée jeudi, les activités touristiques représentent 335 millions de mètres cubes (m3) de prélèvement en eau chaque année. C’est le secteur de l’hébergement qui est le plus consommateur en eau (59 % des prélèvements, soit 197 millions de m³), même s’il existe « d’importantes disparités » en fonction du positionnement de l’établissement (plus il monte en gamme, plus il consomme d’eau).

Suit le secteur de la restauration (27 % des prélèvements, soit 89 millions de m³), qui compte un grand nombre d’acteurs mais un faible volume de consommation moyen par établissement. La production de neige (9 % des prélèvements, soit 29,1 millions de m³) et le secteur du golf (3 % des prélèvements, soit 12,3 millions de m³) arrivent ensuite.

Des activités qui « exercent une pression forte sur la ressource » « pour un nombre d’acteurs et d’usagers réduit » par rapport aux autres secteurs, souligne l’étude.

La filière neige s’engage dans son plan d’action à réduire de 10 % le « prélèvement d’eau par hectare de pistes équipées en neige » artificielle, tandis que le golf s’est fixé un objectif d’utilisation « de 100 % d’eau impropre à la consommation dans les structures golfiques ».

« Nous devons faire front commun face au dérèglement climatique, mieux répartir les flux touristiques et préserver nos ressources naturelles, à commencer par l’eau », souligne dans le communiqué la ministre du tourisme, Nathalie Delattre.

Le Monde avec AFP

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