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Pour une meilleure prise en charge des maladies et troubles psychiatriques, il faudrait investir dans la prévention, mieux cibler les interventions, et développer une recherche appliquée et coordonnée, estime Isabelle Durand-Zaleski, médecin et économiste, dans un entretien au « Monde ».

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Isabelle Durand-Zaleski, médecin, économiste et responsable de l’unité de recherche clinique d’économie de la santé de l’AP-HP, et qui enseigne à l’université Paris-Est, explore les différentes pistes pour améliorer la prise en charge des pathologies mentales.

La santé mentale est-elle un angle mort de notre système de soins ?

On ne peut pas dire cela. Une grande attention est portée à la santé mentale, comme en témoigne la mobilisation qui a précédé l’année 2025, pour laquelle elle a été érigée en grande cause nationale. Il faut rendre hommage à Marion Leboyer [psychiatre à l’hôpital Albert-Chenevier de Créteil] qui s’est démenée pour préparer cette année. La stigmatisation des patients a reculé. Les ministères, les grandes entreprises se sont engagés. Des progrès ont eu lieu.

Aujourd’hui, l’Assurance-maladie dépense 26,2 milliards d’euros pour les maladies mentales et les troubles psychiatriques, soit 14 % du total. C’est le premier poste de dépenses, devant les cancers et les maladies cardio-vasculaires. Au total, ce sont 8,5 millions de personnes qui sont concernées, dont les deux tiers ont reçu des prescriptions pour des psychotropes, tels que les anxiolytiques ou les antidépresseurs.

Des patients participent à un groupe de soutien à la clinique Le Gouz, spécialisée dans la santé mentale du personnel soignant, à Louhans (Saône-et-Loire), le 1ᵉʳ avril 2021.

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