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L’entreprise de livraison de colis se sépare de 3 500 points relais en 2025 pour favoriser l’implantation de consignes automatiques. Cette nouvelle vient bouleverser l’économie déjà fragile des commerçants en zone rurale, qui perdent jusqu’à 1 000 euros de revenus par mois.
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Pousser la porte de l’atelier de couture de Joëlle Mantani, c’est s’aventurer dans un bazar organisé de ficelles, de tissus multicolores et de machines à coudre exposées au plafond… et de cinq grandes étagères en fer destinées à entreposer les colis Mondial Relay de ses clients. Pourtant, ce matin du 15 avril, seuls six paquets attendent d’être récupérés, loin de la cinquantaine habituelle. Car ça, c’était avant l’arrivée, deux semaines plus tôt, de la lettre recommandée de Mondial Relay annonçant à Joëlle son « renvoi » de la société. Après six ans de contrat avec l’entreprise de livraison de colis, sa boutique n’est plus un point relais.
Dans le village de Vermenton, dans l’Yonne, l’atelier de la sexagénaire est le seul point Mondial Relay à 20 kilomètres à la ronde. Tous les matins, du mardi au samedi, entre 45 et 60 personnes viennent y récupérer un paquet. Pour la couturière, qui gagne 900 euros par mois grâce à son activité, c’est une « bonne publicité ». C’est aussi un supplément de 340 euros mensuel en moyenne, de quoi couvrir le crédit de sa maison, dans laquelle elle a installé sa boutique.
Si la perte est rude pour Joëlle Mantani, elle l’est aussi pour les 1 200 habitants de la commune. Ce service attirait les gens des communes voisines, qui profitaient du déplacement pour se faire coiffer chez Marlène, boire un café chez Jean-Paul et manger une pizza chez Jean-Philippe. « Tout le village est touché », se désole Jean-Dominique Franck, le maire (sans étiquette) de Vermenton.
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