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Harold Thibault
Pékin, correspondant
Face à la hausse de 145 % des droits de douane américains, les démonstrations de solidarité se multiplient au sein des petites et moyennes entreprises et grands groupes chinois, qui font assaut de patriotisme pour sauver le modèle économique de Xi Jinping, observe Harold Thibault dans sa chronique.
Publié hier à 10h00 Temps de Lecture 2 min. Read in English
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Depuis que Donald Trump a remisé ses droits de douane contre la plupart des pays pour ne finalement déclarer la guerre qu’à un seul, la Chine, tous les ponts se rompent entre les deux premières puissances mondiales. Les exportateurs chinois font chacun le bilan de leur exposition plus ou moins grande au marché des Etats-Unis. Ils cherchent d’autres débouchés et, une fois qu’ils les auront trouvés, il est probable qu’il n’y ait pas de retour en arrière.
Mais pour beaucoup, le constat de lourdes pertes s’impose : avec 145 % de droits de douane, beaucoup de distributeurs américains ont préféré suspendre leurs commandes en provenance de Chine. Ils attendent de voir si la tempête commerciale passe. Le choc est brutal pour les régions exportatrices chinoises. Pour tous les grands acteurs de l’économie du pays, il est donc de bon ton de se mobiliser. Après tout, c’est l’ascension de la puissance industrielle chinoise qui est visée, il faut se ranger derrière le grand combat national.
Les géants du Web sont en première ligne : ils aident les producteurs chinois à vendre sur le marché intérieur ce qu’ils ne peuvent plus écouler sur le marché américain. Le géant de l’e-commerce Alibaba a ainsi annoncé la création d’une force opérationnelle : 10 000 vendeurs vont vendre 100 000 références supplémentaires sur son site Taobao. Le groupe de Hangzhou a tout intérêt à se montrer proactif : il a été la cible d’une campagne de remise au pas, à partir de 2020. Il redouble donc, depuis, de démonstrations de loyauté politique. Un autre site majeur, JD.com, a annoncé le lancement d’un fonds de 200 milliards de yuans (24 milliards d’euros) pour acheter davantage aux producteurs chinois.
L’un de ses grands concurrents, Pinduoduo, est aussi monté au créneau. Le groupe gère le site Temu, très populaire en Europe et aux Etats-Unis, où les prix sont cassés. Les dizaines de milliers de vendeurs indépendants qui y opèrent vont être frappés de plein fouet par la suppression, le 2 mai, de l’exemption de minimis qui permettait de livrer sans taxe douanière les colis d’un montant inférieur à 800 dollars (703 euros). Pinduoduo promet d’investir 100 milliards de yuans sur trois ans pour aider ses vendeurs à s’adapter.
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