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Par Allan Kaval
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Décryptage« L’essor des médias réactionnaires en Europe ». Elu au Parlement italien depuis 2008, l’éditeur de presse (« Libero », « Il Tempo », « Il Giornale ») marche dans les pas de Silvio Berlusconi, voyant dans ses investissements dans les médias un moyen efficace de promouvoir ses propres intérêts.
En 2024, le puissant homme d’affaires et parlementaire d’extrême droite Antonio Angelucci s’est trouvé dans une situation singulière que ses critiques ont assimilée à un sérieux conflit d’intérêts. Agé de 80 ans, ayant fait fortune dans le domaine de la santé, en dépendant en quasi-totalité de la dépense publique, ainsi que dans l’immobilier, ce soutien de poids du gouvernement de droite et d’extrême droite de la présidente du conseil, Giorgia Meloni, voulait s’offrir pour 40 millions d’euros une agence de presse, l’AGI.
Celle-ci appartenait cependant au géant énergétique national ENI, détenu à 32 % par le ministère de l’économie et des finances italien. Un parlementaire de la majorité en voie d’acquérir un média appartenant à une société à participation étatique… La superposition d’intérêts privés, publics, politiques, idéologiques, était trop voyante, et la transaction à laquelle s’opposaient les employés de l’agence ne s’est pas réalisée. Pourtant, elle a attiré l’attention sur les ambitions dans l’espace médiatique d’un potentat privé aux affiliations politiques claires et membre du Parlement depuis 2008.
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