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Le taux du produit d’épargne réglementée préféré des Français a accusé un fort recul, passant de 3 % à 2,4 % début février, en application stricte, par le ministère de l’économie, de sa formule de calcul.
Après avoir vu son taux raboté, le Livret A commence décidément mal l’année puisqu’il a été boudé par les épargnants en janvier, selon les données publiées dimanche 23 février par la Caisse des dépôts (CDC). Les versements de fonds n’ont dépassé les retraits que de 350 millions d’euros sur les Livrets A le mois dernier, un niveau bas plus vu depuis 2016.
Cette « collecte nette » du produit d’épargne réglementée préféré des Français est même inférieure à celle de son cousin le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) sur la période, comptabilisée à 460 millions d’euros, toujours selon la CDC. Le total cumulé de ces deux produits (810 millions d’euros), est au plus bas depuis neuf ans.
Le Livret A et le LDDS souffrent de la concurrence d’un autre produit d’épargne, également à capital garanti : les fonds euros de l’assurance-vie. Les assureurs ont annoncé courant janvier des taux de rémunération plutôt attractifs au titre de 2024, pour certains au-delà de 3 %.
Le taux du Livret A accusait de son côté un fort recul, passant de 3 % à 2,4 % au 1er février, en application stricte par le ministère de l’économie de sa formule de calcul. Revu deux fois chaque année – et aussi valable pour le LDDS –, il est éminemment politique et a fait l’objet de fréquentes dérogations ces dernières années.
Cette baisse, une mauvaise nouvelle pour les cinquante-sept millions de détenteurs d’un Livret A et les vingt-six millions de détenteurs d’un LDDS, est inédite depuis début 2020, et depuis 2009 par son ampleur. Une différence de taille cependant : le taux du Livret A s’entend net d’impôts, alors que le fonds euros de l’assurance-vie est soumis à une fiscalité pouvant aller jusqu’à 30 % des intérêts acquis selon l’âge du contrat.
A cette concurrence accrue s’ajoutent d’autres facteurs d’explication de cette contreperformance de début d’année, historiquement très favorable à l’épargne. La consommation qui retrouve des couleurs et une inflation persistante sont d’abord à même de peser sur la capacité d’épargne des Français.
La méforme du mois de janvier traduit aussi le contrecoup d’un mois de décembre record, les Français ayant vraisemblablement déposé plus vite qu’à l’habitude leurs étrennes et primes de fin d’année reçues fin 2024, et non à cheval sur décembre et janvier.
Les encours du Livret A et du LDDS ont atteint néanmoins un record au 31 janvier : 442,9 milliards d’euros pour le premier et 161 milliards d’euros pour le second, soit 603,9 milliards d’euros au total.
Le livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux épargnants modestes, a également passé un début d’année difficile. Son taux a lui aussi été abaissé au 1er février, de 4 % à 3,5 %. Il affiche en janvier une collecte nette faible, à 110 millions d’euros, pour un encours total de 82,3 milliards d’euros. Le nombre de détenteurs de ce produit accessible sous conditions de revenus, a tendance à plafonner. Il s’élevait à 11,8 millions d’euros fin 2024, loin des 19 millions de ménages qui pourraient y prétendre. La Banque de France a pour objectif d’en ouvrir un million de plus cette année.
Livrets A, LDDS et LEP appartiennent à la famille des produits d’épargne réglementée. Ils sont garantis par l’Etat et exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux. Ils sont de plus totalement liquides, c’est-à-dire que les titulaires peuvent retirer tout ou partie de leurs fonds à tout moment.
Le Monde avec AFP
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