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Avec ses exportations vers les Etats-Unis taxées à 32 %, la Confédération helvétique est le pays européen le plus durement touché.

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Des montres du fabricant suisse Rolex, exposées au salon de l’horlogerie de luxe de Genève, le 1er avril 2025.

Tout ça pour ça. Le 15 février à Munich, le discours ultra-agressif du vice-président américain J. D. Vance marquait symboliquement le début des hostilités verbales et commerciales entre l’administration Trump et le Vieux Continent. Sauf pour la présidente en exercice de la Confédération helvétique, qui est également ministre des finances. Selon la libérale Karin Keller-Sutter, il fallait plutôt comprendre la diatribe américaine comme « un discours libéral, dans un sens très suisse ». Seule dirigeante d’un pays européen, à part le Hongrois Viktor Orban, à ne pas se déclarer scandalisée par les propos outranciers de M. Vance, la présidente suisse tentait-elle de faire allégeance à la Maison Blanche en échange d’un traitement de faveur, alors que s’esquissait le coup de matraque des taxes douanières ?

L’effort n’aura pas porté. Mercredi 2 avril, la Suisse a écopé d’un taux de 32 %, presque au niveau des 35 % infligés à la Chine, premier rival commercial des Etats-Unis. Pire pour Berne, ce taux est très largement supérieur à celui infligé à l’Union européenne (20 %), alors que d’autres pays européens hors-UE, comme le Royaume-Uni ou la Norvège, ne sont taxés qu’à 10 %.

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