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Julien Vercueil
Economiste à l’Inalco
Si les prix du baril de pétrole descendaient durablement sous les 40 dollars, Moscou aura du mal à poursuivre la guerre qu’elle mène en Ukraine, faute de financement, affirme le spécialiste de l’économie russe, dans une tribune au « Monde ».
Publié hier à 08h00 Temps de Lecture 4 min.
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Comment va l’économie russe ? La réponse à cette question est cruciale, car c’est en partie d’elle que dépend la suite de la guerre contre l’Ukraine. Mais elle n’est pas simple, tant la fiabilité des données économiques produites en Russie est sujette à caution.
En situation de guerre, l’information économique est une arme. Les données publiées par les autorités russes sont triées sur le volet. D’où la nécessité de les manier avec prudence, tout en tentant d’estimer celles qui désormais ne sont plus diffusées. Les économistes occidentaux étaient familiers avec ce travail du temps de l’Union soviétique. Mutatis mutandis, c’est à nouveau le nôtre aujourd’hui.
Nous pensions que Vladimir Poutine ne pourrait pas décider d’envahir l’Ukraine ; il l’a fait. Nous pensions que le système financier russe résisterait mal aux fuites de capitaux provoquées par la guerre ; il a résisté, même s’il a souffert. En Russie comme ailleurs, le capitalisme fait montre d’une plasticité remarquable. L’économie russe, façonnée par les comportements du secteur privé, s’est adaptée à la guerre.
S’agissant des données économiques, la mesure de l’inflation en Russie nous amène à nous interroger. Les évolutions observées des revenus, de la consommation des ménages, de l’investissement, de la production des entreprises, et in fine celles du produit intérieur brut sont corrigées à l’aide d’un « déflateur » (l’indicateur de variation des prix du panier pertinent de biens et services). Or, ces mesures sont réalisées par l’agence d’Etat Rosstat, aux ordres du pouvoir. Si ce déflateur est manipulé, toutes les autres données sont faussées.
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