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Mathéo n’a pas encore mis les pieds dans un bureau qu’il est déjà désenchanté du travail. Adolescent, il observe sa mère rentrer du boulot, année après année, toujours plus accablée. « Elle a été pendant plus de vingt ans à La Poste. Elle a toujours travaillé très dur pour pouvoir évoluer, partant sans qualification. Mais elle a vu son travail perdre son sens », raconte le jeune homme (qui a demandé à garder l’anonymat), aujourd’hui âgé de 25 ans et résidant en Bretagne. Dans un contexte de rationalisation des services publics, elle subit « des changements de postes forcés, des objectifs chiffrés inatteignables, des tensions grandissantes avec la clientèle », relate Mathéo, qui a vu ces difficultés peser sur le moral de sa mère.
De ce premier aperçu, lui est restée la solide conviction que le « monde du travail est un piège, résume-t-il. J’ai bien constaté que les efforts qu’on peut faire, comme salarié, se heurtent à des murs ». A l’heure où Mathéo fait désormais son entrée sur le marché de l’emploi, après des études en médiation culturelle, il peine à se projeter dans un horizon professionnel serein. « Surtout que j’ai déjà l’impression de subir. J’ai enchaîné les stages et j’ai encore dû me contenter d’un contrat ultraprécaire, en service civique. Quand je pense à l’avenir, c’est l’incertitude », témoigne-t-il. Pour lui, pas de doute : il est plus raisonnable de « trouver du sens ailleurs que dans la vie professionnelle ».
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