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Directrice générale de l’Union des fabricants, Delphine Sarfati-Sobreira détaille, dans un entretien au « Monde », les mesures prises pour lutter contre la nouvelle forme de contrefaçon.

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Lors d’une opération de destruction de produits contrefaits à Cannes (Alpes-Maritimes), le 11 juillet 2022.

Delphine Sarfati-Sobreira est directrice générale de l’Unifab et présidente du Global Anticounterfeiting Group, l’association de lutte contre la contrefaçon, qui représente 200 entreprises titulaires de milliers de marques.

Quelle collaboration avez-vous mise en place avec les acteurs de l’e-commerce ?

Le dialogue est intense mais nous sommes face à des consommateurs décomplexés et des plateformes, des réseaux sociaux et des messageries sur lesquels le trafic de contrefaçon est très organisé. Nous avons des réunions régulières avec leurs responsables pour tenter de faire évoluer les pratiques et expliquer les nouvelles méthodes de fraude. Nous travaillons aussi avec l’association qui délivre leur certification aux influenceurs pour qu’ils s’engagent à respecter des pratiques éthiques, et depuis deux ans, avec l’union des créateurs de contenu. Nous formons des agents de douane, de police, de gendarmerie. Enfin, nous échangeons avec le gouvernement pour faire évoluer les législations.

En quoi consiste les mesures prises ?

Aujourd’hui, toutes les plateformes et réseaux ont un service de protection des marques, pour traiter de façon prioritaire les signalements de fraude. Nous insistons beaucoup pour qu’ils utilisent des algorithmes de détection, qui permettent de réagir vite. Rakuten ou Vestiaire Collective, par exemple, ont développé des systèmes de surveillance efficaces, capables d’analyser un faisceau d’indices, comme le prix, la quantité, le vendeur qui vend plusieurs types de produits en provenance de Chine, notamment. Le déréférencement se fait alors de manière immédiate. Mais c’est vrai que tous ne sont pas aussi actifs.

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