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Isabelle Chaperon
Lors du sommet Choose France, lundi, le président Macron s’est aligné sur la position du chancelier Merz, appelant à la suppression de la directive sur le devoir de vigilance, un texte qui impose par exemple aux donneurs d’ordre de s’assurer que leurs sous-traitants ne font pas travailler des enfants. Un apparent paradoxe à l’heure où les Européens n’hésitent pas à brandir la carte des valeurs face à l’administration Trump, relève Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».
Publié aujourd’hui à 11h30, modifié à 11h40 Temps de Lecture 1 min.
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Lancer devant un parterre de grands patrons qu’il faut supprimer des normes, c’est comme entrer dans un bar à Marseille et crier « Allez l’Inter Milan ! » Forcément, le public adore. Lors du sommet Choose France réunissant le gratin des multinationales, lundi 19 mai, à Versailles, Emmanuel Macron a affirmé qu’il partageait la vision de Friedrich Merz, le nouveau chancelier allemand, sur l’excès de bureaucratie imposé par l’Union européenne à ses entreprises. Le couple franco-allemand rayonne, l’Europe verte et sociale un peu moins.
« Nous sommes tout à fait d’accord avec le chancelier Merz et d’autres collègues pour aller bien plus vite » en matière de simplification, « et la CS3D [directive sur le devoir de vigilance] et quelques autres régulations ne doivent pas être simplement repoussées d’un an mais écartées », a affirmé le président de la République. Alors que la Commission européenne a engagé un toilettage de ses normes et notamment décalé d’un an l’application de cette directive, le chancelier conservateur, en visite le 9 mai à Bruxelles, avait plaidé pour sa suppression pure et simple. Voté en avril 2024, ce texte impose aux donneurs d’ordre de s’assurer que leurs sous-traitants ne font pas travailler des enfants ou ne pratiquent pas la déforestation sauvage.
Une victoire pour le patronat qui place l’Europe face à ses contradictions. Coincée entre l’ultralibéralisme américain et le capitalisme d’Etat chinois, elle propose une troisième voie, celle d’un capitalisme plus responsable. Son décrochage économique inquiétant, face aux deux ultrapuissances, l’amène à revoir son modèle. Mais jusqu’où ?
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