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« L’hyperpuissance automobile chinoise ». Wang Chuanfu, d’abord expert en batteries, et son épouse, Stella Li, chargée de l’international, pilotent le numéro un mondial des véhicules électriques.

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Stella Li, vice-présidente exécutive du géant chinois des véhicules électriques BYD, à Milan, en Italie, le 7 avril 2025.

Elon Musk éclate de rire. Une journaliste de Bloomberg TV vient de lui demander s’il voit en une marque chinoise, BYD, un concurrent. Le patron de Tesla ne dissimule pas son mépris : « Vous avez vu leur voiture ? » Le produit ne lui paraît pas attrayant, leur technologie lui semble faible et, en cette année 2011, leur avenir en Chine même ne lui paraît pas assuré. Musk n’est pas le seul à longtemps n’avoir pas compris ce que signifiait l’ascension de BYD.

En cette même année 2011, on pouvait voir le fondateur de cette marque, Wang Chuanfu, arpenter les allées du Salon de l’automobile de Genève avec son petit appareil photo avant d’aller déjeuner au self avec sa garde rapprochée. Il était alors facile de l’aborder. A cette époque, le constructeur avait pourtant déjà Warren Buffett pour actionnaire, et rien ne pouvait le faire douter : il prédisait que BYD serait le numéro un mondial en 2025.

C’est désormais vrai pour les modèles électriques, et, dans les salons, Wang Chuanfu ne se déplace plus que protégé et entouré d’une dizaine de collaborateurs extrêmement respectueux. Elon Musk a depuis changé de perception, reconnaissant début 2024, alors que BYD venait de dépasser Tesla pour la première fois, que les marques chinoises sont les plus compétitives au monde et craignant que, sans barrières douanières, elles ne « démolissent » leurs concurrentes étrangères. En novembre 2024, BYD a produit son dix millionième véhicule et s’est hissé au sixième rang des groupes mondiaux.

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