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Par Bruna Basini, Victoria Denys et Benjamin Martinez
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DécryptageEngagés dans l’après-pétrole, les Emirats arabes unis, le Qatar et l’Arabie saoudite continuent de s’ouvrir au monde en combinant leurs plans de transformation économique avec une campagne d’ampleur, notamment dans les domaines artistique et touristique.
Année culturelle historique en vue pour les Emirats arabes unis. Attendue depuis des lustres, l’ouverture du Guggenheim d’Abou Dhabi ne serait plus qu’une question de mois. L’immense bâtiment tubulaire de Frank Gehry, qui trace une échappée vers le ciel et abritera un musée d’art moderne et contemporain, rejoindra, sur l’île de Saadiyat, le Louvre de Jean Nouvel. Trois autres devraient suivre, dont le Musée national Zayed, estampillé Norman Foster, en hommage au fondateur de cette fédération de sept émirats, dominée par Abou Dhabi, qui concentre 90 % de la richesse émirienne.
Rencontrée mi-décembre 2024 à quelques encablures du quartier des musées, en marge de la World Policy Conference, la ministre des affaires étrangères des Emirats arabes unis s’émeut en évoquant la vision du père fondateur. « La transformation de l’île de Saadiyat en laboratoire culturel faisait déjà partie des plans de cheikh Zayed », rappelle Noura Al-Kaabi, qui n’hésite pas à convoquer les « valeurs de paix, de tolérance et d’ouverture, dans un pays où cohabitent 200 nationalités », pour justifier la démarche de l’émirat.
Cette quête de « nation building » est plus que jamais partagée par les principales monarchies de la péninsule Arabique. Déterminés à réduire l’addiction aux énergies fossiles à l’origine de leur prospérité, et en partie à l’abri des conflits qui secouent le Moyen-Orient, les Emirats arabes unis, le Qatar et l’Arabie saoudite mobilisent leurs milliards de dollars dans une recherche effrénée de nouveaux gisements économiques, adossée à des plans de transformation à horizon 2030.
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