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Anne Rodier
Il est fréquent que les durées d’arrêt de travail prescrites par les médecins dépassent celles prévues par les référentiels et, selon une étude d’Ipsos, la fatigue est le deuxième motif invoqué, observe Anne Rodier, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Publié aujourd’hui à 06h30 Temps de Lecture 2 min.
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Carnet de bureau. Un peu moins de salariés absents, mais plus longtemps, et les cadres sont plus nombreux. C’est ce que nous dit l’Observatoire de la performance sociale 2025 sur l’évolution de l’absentéisme.
Le bilan publié début avril a été réalisé par Ipsos pour le cabinet de conseil Diot-Siaci, recouvrant plus d’un million de salariés en CDI ou en CDD sur la période de 2021 à 2024. Le taux d’absentéisme révélé est en légère baisse annuelle en 2024, à 4,84 %, concerne un peu moins de personnes (33 % contre 38 % en 2023), mais la durée moyenne des arrêts maladie est allongée à 21,5 jours (20,8 en 2023 et 18,4 en 2022). Plus de la moitié de l’absentéisme est constituée par les absences supérieures à 90 jours.
« On constate, comme tout le monde, une grande fatigue, témoigne Claire Silva, DRH du groupe de protection sociale AG2R (15 000 salariés). Depuis 2023, l’absentéisme continue à baisser. Le taux était à plus de 7 % en 2022 dans le groupe. Mais il reste élevé à 5,6 %, avec une hausse des arrêts de longue durée. »
La démographie de l’effectif de l’entreprise, avec 36 % des salariés âgés de plus de 50 ans, explique certes une partie des absences : cette catégorie est exposée à la fois aux pathologies lourdes comme le cancer, à l’assistance de parents devenus dépendants et d’enfants devenus grands, alors même qu’ils sont très investis dans leur travail. Mais cela n’explique pas tout. La DRH n’exclut pas que cette situation d’absentéisme persistant dans toute la société soit liée à l’intensification du travail.
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