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Chronique

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Laurence Girard

Cette hausse des prix est liée à une contraction de l’offre en raison des problèmes sanitaires qui affectent les troupeaux, analyse Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».

Publié hier à 10h30, modifié hier à 11h12 Temps de Lecture 2 min.

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Dans la salle de traite de la ferme du Prévert, à Maisonnisses, dans la Creuse, le 10 avril 2025.

Les éleveurs laitiers français font enfin leur beurre. Le prix du lait est à un pic historique. Il a franchi, en février, la barre des 500 euros la tonne en moyenne mensuelle, selon les données publiées, mardi 15 avril, par le ministère de l’agriculture. Un niveau qu’il avait frôlé, sans toutefois le dépasser, deux ans plus tôt, en 2023, avant de se replier.

Sur un an, la progression atteint 7,8 %. Le prix du lait casse des briques. Belle performance, même si elle n’est en rien comparable à la folle envolée de l’or qui, comme un métronome, continue de battre record sur record. Jeudi 17 avril, le métal jaune s’est négocié au plus haut, à près de 3 350 dollars (environ 2 945 euros) l’once, en séance. Il s’est ainsi apprécié de plus d’un quart de sa valeur depuis janvier, porté par un irrésistible engouement dans une période tourmentée.

Après cette digression sur la spéculation, qui propulse l’or sur orbite, retour sur le plancher des vaches. « On est structurellement dans une période positive, avec un prix du lait élevé et des charges qui ont un peu reculé. Depuis trois ans, la situation des éleveurs est plus confortable », affirme Benoît Rouyer, économiste au Centre national interprofessionnel de l’économie laitière. Mais ce satisfecit s’accompagne très vite d’un bémol. « Il y a des nuages qui nous inquiètent, que ce soient les tensions géopolitiques ou les risques sanitaires », poursuit-il.

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