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Valdis Dombrovskis a insisté sur le fait que Washington et Bruxelles devraient avoir encore plus besoin l’un de l’autre « dans un monde de plus en plus conflictuel et compétitif ». De son côté, le ministre de l’économie français, Eric Lombard, s’est dit « convaincu que la période actuelle de turbulences est temporaire ».

Valdis Dombrovskis, alors commissaire au commerce européen, à Bruxelles, le 7 décembre 2021.

L’Union européenne (UE) ne va pas renoncer à son partenariat commercial avec les Etats-Unis, a assuré, mercredi 23 avril, Valdis Dombrovskis, son commissaire à l’économie, même si elle compte conclure de nouveaux partenariats dans le contexte de la guerre commerciale lancée par Donald Trump. « L’Union européenne n’abandonne pas son partenariat le plus proche, le plus profond et le plus important, celui avec les Etats-Unis », a-t-il déclaré lors d’un forum à Washington.

Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, Donald Trump a imposé une surtaxe de 10 % sur la plupart des pays du monde, dont l’UE, qu’il a également menacée de mesures plus sévères en cas de représailles. Le président américain a aussi mis en place des surtaxes de 25 % sur certains secteurs comme l’acier et l’aluminium et sur les voitures importées aux Etats-Unis.

Des dizaines de partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont l’UE, essaient de négocier avec les équipes du président Donald Trump un accord pour éviter ces droits de douane punitifs. « Nous avons une fenêtre pour négocier maintenant », a estimé Valdis Dombrovskis en marge des réunions organisées par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale dans la capitale américaine. « Nous avons dit très clairement que nous souhaitions une solution négociée [plutôt que de riposter par des droits de douane sur les produits américains], nous avons mis en avant plusieurs propositions concrètes, comme d’acheter plus de gaz naturel liquéfié américain (…) ou de réduire à zéro des deux côtés les droits de douane sur les produits industriels », a poursuivi le commissaire européen. « De notre côté, nous avons fait des propositions et sommes prêts à négocier. (…) Actuellement, on souhaiterait en effet avoir plus de clarté sur les attentes du côté américain », a-t-il ajouté.

Le commissaire à l’économie européen a insisté, mercredi, sur le fait que Washington et Bruxelles devraient avoir encore plus besoin l’un de l’autre « dans un monde de plus en plus conflictuel et compétitif ». Néanmoins, même si l’UE cherche à approfondir les partenariats existants, elle va « également en sceller de nouveaux dans le monde pour renforcer [sa] sécurité économique à la maison », a-t-il ajouté.

« Négocier un accord gagnant-gagnant pour les deux parties »

Par ailleurs, notant que l’Europe a « pris du retard » par rapport aux Etats-Unis et à la Chine dans certaines technologies de pointe, M. Dombrovskis a déclaré qu’elle était déterminée à rattraper ce retard, en tant que priorité stratégique.

De son côté, le ministre de l’économie français, Eric Lombard, s’est dit « convaincu », mercredi, à Washington, que les turbulences actuelles autour des droits de douane imposés par le gouvernement américain allaient trouver une issue. « Je suis convaincu que la période actuelle de turbulences est inquiétante mais temporaire », a déclaré le ministre lors d’un événement en marge des réunions organisées par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale dans la capitale américaine. Il a aussi affirmé que « le plus tôt serait le mieux » pour conclure un accord avec les Etats-Unis afin de régler les différends commerciaux. L’UE, a-t-il rappelé, « cherche à négocier une solution, un accord qui serait gagnant-gagnant pour les deux parties ».

Dans le même temps, a-t-il ajouté, elle se tient prête à riposter aux droits de douane déjà mis en place par l’exécutif américain. « Je tiens à insister sur le fait que nous espérons vraiment que nous n’aurons pas à prendre de telles actions grâce à l’obtention d’un accord avec les Etats-Unis », a-t-il poursuivi, en envoyant « un message d’amitié et d’optimiste inébranlable à nos amis et alliés américains ».

Le Monde avec AFP

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