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Le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan imagine trois scénarios pour garantir que les dommages infligés aux logements par les risques naturels restent assurables. Le plus audacieux propose une couverture universelle sur le modèle de la Sécurité sociale.

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Débordement de la Vézère, à Montignac-Lascaux, en Dordogne, le 21 avril 2025.

Réduire les coûts et répartir au mieux la charge : en matière d’assurance contre les risques naturels, les enjeux ne changent guère avec le temps. Mais face à l’ampleur de la tâche, les solutions proposées se font de plus en plus audacieuses.

Le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan détaille ainsi, dans un rapport publié jeudi 12 juin, trois scénarios de réforme du système d’assurance des logements contre les risques climatiques, avec une méthode originale : s’inspirer de la construction de la Sécurité sociale pour dessiner une « nouvelle solidarité climatique ».

« L’industrialisation a fondé notre système de protection sociale. De la même manière, le réchauffement climatique nous amène à repenser les mécanismes de solidarité collective », résume Mathilde Viennot, coautrice du rapport avec Alice Robinet et Marine de Montaignac.

En matière climatique, le constat de départ est connu : celui d’une montée lente mais inexorable du coût des sinistres climatiques (sécheresse, inondations, vents cycloniques, submersions marines), dont la facture s’est élevée entre 4 et 4,5 milliards d’euros par an en moyenne entre 2019 et 2023, pour les seuls biens des particuliers et des professionnels, soit 10 % à 20 % de plus que la moyenne des quarante années précédentes. Et elle devrait encore augmenter de 40 % à 120 % d’ici à 2050, selon les estimations du Haut-Commissariat à la stratégie et au plan.

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